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un porte de clés pour la maison

Perspectives clés pour le marché immobilier français en 2024

L’année 2023 a connu un vif recul des transactions immobilières, à hauteur d’environ 900 000 transactions. Nous pouvons alors nous demander quelles sont les perspectives de l’immobilier français pour l’année 2024. Dans un climat économique toujours marqué par l’inflation et la hausse des taux immobiliers, les Français seront-ils nombreux cette année à acquérir un bien ?

2023, une année compliquée pour l’immobilier en France

Avant d’aborder les perspectives de 2024, jetons un coup d’œil sur l’année écoulée. En 2023, contracter un crédit immobilier a été plus difficile que jamais. En effet, le contexte économique français a poussé les banques à augmenter les taux de leurs crédits, et par conséquent, entre 30 et 40 % de prêts en moins ont été accordés par rapport à 2022. Les primo-accédants ont plus que jamais été lésés par cette situation. Cela s’explique par le fait qu’en général, leurs dossiers disposent de moins d’apport et leurs revenus sont plus faibles.

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Or, selon une enquête OpinionWay pour Laforêt, cette tendance n’est pas amenée à s’inverser dans les prochains mois. Cela a d’ailleurs poussé 20 à 25 % des potentiels primo-acquéreurs à retarder leur premier achat. Par conséquent, optimiser son dossier avec un meilleur apport, des revenus élevés, la présence de prêts aidés… est encore la meilleure solution pour obtenir un prêt immobilier.

Le fait de pouvoir choisir librement son assurance de prêt immobilier permet de trouver un contrat à un tarif compétitif. Sachant que cette assurance peut représenter jusqu’à ⅓ du coût total de l’achat immobilier, les économies ne sont pas à négliger !

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Des mesures pour permettre aux Français d’emprunter

Pour aider les Français à accéder plus facilement à un crédit, des mesures sont actuellement en discussion. De plus, fin 2023, une décision du HCSF (Haut Conseil de la Stabilité Financière) a étendu la durée maximale d’un crédit de 25 ans à 27 ans. La condition est qu’au moins 10 %, et pas plus 25 %, du montant emprunté soit consacré à des travaux.

De plus, une proposition de loi vise à rebattre les cartes, en remettant en question le taux d’endettement de 35 % défini par le HCSF. En effet, les députés qui portent ce projet affirment que le taux d’endettement à lui seul ne définit pas totalement la solvabilité d’un potentiel acquéreur. La prise en considération du reste à vivre serait un pas effectué vers les acheteurs potentiels.

Quelles tendances pour 2024 ?

Selon les experts, les prix de l’immobilier sont amenés à continuer à diminuer, pour compenser notamment la hausse des taux d’emprunt. Cela a pour but de rendre les biens plus attractifs, car le nombre de transactions immobilières en 2024 pourrait être similaire à celui de 2023. Autrement dit, elles risquent d’être bien en-deçà de la volumétrie des années 2021 et 2022, qui ont bénéficié de la sortie de la crise sanitaire.

De même, en 2024, investir dans la rénovation de passoires thermiques semble être un bon plan pour l’avenir. En effet, de nombreuses aides existent pour la mise aux normes de ce genre de logements. Cela est d’autant plus stratégique compte tenu de la hausse des prix de l’énergie. La performance énergétique du futur logement devient un enjeu primordial pour les acheteurs.

Enfin, selon plusieurs prévisions, les taux d’emprunt pourraient commencer à fléchir légèrement à partir du second semestre 2024. Ils reviendront alors à un taux en-dessous de 4 % en fin d’année. De quoi redonner de l’espoir aux primo-acheteurs, qui sont les plus touchés par la difficulté de la conjoncture économique !